Comment devenir mentor au bureau et dans la vie ?

Par Robert Half on 30/04/2021

Guider et accompagner fait partie intégrante de ma personnalité. J’ai mis un point d'honneur à encadrer de nombreuses personnes depuis que je travaille chez Robert Half. Maintenant que le télétravail s’est généralisé, cet accompagnement est devenu encore plus essentiel, chacun cherchant en effet un moyen adéquat de garder virtuellement le contact.

Au début, je ne savais pas comment faire pour jouer mon rôle de mentor. Comme beaucoup. J'ai appris au contact de ceux qui m'ont pris sous leur aile. Dès mon plus jeune âge, j'ai demandé conseil aux personnes que je respectais le plus, à mon père, un homme fabuleux, expert-comptable de métier, et à mes professeurs d'université. Et tout au long de ma carrière, j'ai croisé la route de mentors influents sur mon lieu de travail à chaque étape de mon parcours.

J'ai d'abord bénéficié d'un mentorat professionnel dans le cadre d'un poste au sein d’un cabinet d'avocats l'été qui a suivi ma première année à la faculté. J'ai fini par travailler à temps partiel dans ce cabinet durant mes études, et une fois diplômée j'ai pu passer le flambeau à un autre étudiant. Je l’ai encadré non sans fierté et sens des responsabilités.

Puis, au début de ma carrière d'analyste financier, j'ai réalisé que cela signifiait beaucoup pour moi d'avoir eu un mentor qui m'a aidé à faire mes premiers pas. J'ai alors décidé de lui rendre l’appareil. En devenant mentor à mon tour, je pourrais fournir des conseils et partager mes connaissances avec d’autres personnes pour les aider à réussir dans le monde du travail. Et c'est ce que j’ai toujours essayé de faire.

Vous souhaitez devenir mentor ? À mon avis, c’est un rôle qui offre des avantages à tous. Voici mes conseils pour vous lancer dans l’aventure :

Mes conseils pour devenir un mentor

Si vous souhaitez savoir comment devenir un mentor sur votre lieu de travail, vous devez en premier lieu vous renseigner sur l’existence d’un éventuel programme de mentorat au sein de votre entreprise.

Je suis fière de dire que je participe depuis 23 ans au programme de mentorat officiel de notre entreprise. Ce programme favorise le transfert de connaissances en matière de leadership en mettant en relation des mentors et des collaborateurs récemment promus. Robert Half soutient également des formes informelles de mentorat afin de favoriser l’évolution professionnelle, et j'ai proposé mon aide sous de nombreuses formes au fil des années.

Des relations de mentorat peuvent également être nouées en dehors de la sphère professionnelle. J'ai récemment déjeuné avec l’une de mes nièces, et nous avons parlé de son évolution de carrière. J'aime à penser que je lui donne un point de vue qu'elle n'obtiendrait peut-être pas ailleurs. J'ai constaté la même chose lorsque je me suis investie dans des organisations à but non lucratif, comme Dress for Success et Upwardly Global.

Nombreux sont ceux qui pensent que leurs responsables devraient être leurs mentors, mais le mentor a un rôle de guide et non de patron. L’objectif est d'apporter une perspective différente plutôt qu'une série de réponses.

Comment entamer le processus ? Si vous vous engagez à participer à un programme officiel sur votre lieu de travail, votre entreprise rapprochera peut-être de manière stratégique mentors et ‘mentorés’, et fixera des objectifs et des résultats quantifiables à atteindre. Ces engagements ont généralement une durée déterminée. Comme évoqué, vous pouvez également encadrer d'autres personnes de manière informelle.

Que vous fassiez partie d'un programme officiel ou que vous encadriez quelqu'un sur votre temps libre, tenez compte de ces six suggestions pour rendre l'expérience précieuse et agréable pour les deux parties :

  1. Adoptez l’état d'esprit d’un débutant. J’ai cette devise : Soyez toujours la nouvelle recrue. Quand on est nouveau dans quelque chose, on est enthousiaste, ouvert à l'apprentissage, toujours en train de s’améliorer. On ne se laisse jamais décourager par les erreurs. Les mentors devraient adopter cette même attitude pour tirer autant de bénéfices de la relation que la personne qu'ils encadrent. C’est une occasion d’évoluer pour les deux parties.
  2. Faites preuve d'ouverture d'esprit à l'égard de la personne que vous encadrez. S’ils le peuvent, je conseille aux mentors de rester ouverts à l'idée d'encadrer des personnes avec lesquelles ils n’ont peut-être rien en commun. J'ai servi de mentor à des types de personnes très différents, à tous les niveaux de responsabilité. La diversité aide à donner à une personne de nouvelles perspectives.
  3. Soyez un conseiller de confiance. Être un mentor, c’est être tellement de choses à la fois. Vous pouvez être à tour de rôle professeur, ami, coach ou confident. Vous jouez des rôles très différents. Autrement dit, être un mentor, c'est être un conseiller de confiance. Les gens ont besoin de sentir qu’ils peuvent aller vers vous et vous confier leurs pensées, leurs préoccupations et leurs aspirations. Et il vous appartient de les écouter et d’être totalement présent.
  4. Ne vous contentez pas de remonter le moral des troupes. Vous pouvez être réconfortant, mais il est important pour un mentor d'être honnête avec la personne qu'il guide et de lui dire ce qu'elle peut faire pour s'améliorer. Le but n’est pas de dire aux gens ce qu'ils veulent entendre. Si je suis le mentor de quelqu'un qui est bloqué dans une situation, je peux être une épaule sur laquelle s’appuyer. Mais il faut aussi que je leur fasse savoir qu'ils doivent agir, donc je vais leur parler de choses précises qu'ils doivent accomplir avant d’en reparler plus tard.
  5. Sachez être un mentor qui motive et inspire. Les mentors doivent montrer le bon exemple et donner l’exemple. Lorsque je rencontre les personnes que j'encadre au travail, par exemple, je parle de situations réelles, avec des anecdotes sur ce que j'ai vécu ou comment j'ai atteint un objectif ou surmonté un obstacle. Je propose des éclairages et je partage mes expériences. Si je connais bien la personne, je lui rappelle aussi sa propre histoire et ce qu'elle a accompli.
  6. Gardez le contact. Mon mari me dit : « Tu es restée en contact avec tous ceux que tu as connus depuis l'âge de 2 ans ». Cette remarque illustre parfaitement l'un des fondements de mon mentorat. Comme pour toute relation, dès lors que vous avez investi du temps et de l'énergie dans le processus de mentorat, je pense que vous devriez prendre l'initiative de garder le contact. Cela peut être aussi simple que d'envoyer un email rapide ou un message LinkedIn pour faire le point ou prodiguer des félicitations.

Les avantages du mentorat

À mesure que j’avançais dans ma carrière, qui m’a menée jusqu’à New York, où je supervise désormais 40 bureaux et près de 800 personnes dans mon équipe, j'ai essayé d'établir une culture dans laquelle les collaborateurs s’entraident, se rendent service et prolongent la chaîne de soutien. Mon message : vous recevez autant que vous donnez, et tout le monde peut apprendre de tout le monde.

Que vous aidiez quelqu'un à résoudre un problème, à atteindre un objectif, à acquérir une compétence, à relever un défi ou à faire une transition, vous pouvez faire la différence dans la vie de quelqu'un.

Cela signifie beaucoup pour moi quand quelqu'un envoie une note qui dit « Merci beaucoup pour ce conseil » ou « Merci d'être là pour moi ». Le véritable cadeau est de voir les gens progresser dans leur carrière et leur vie, et de savoir que vous avez joué un rôle dans cette évolution.

Dawn Fay a rejoint Robert Half en 1996 en tant que responsable des ressources humaines. Elle est aujourd'hui Senior District President pour Robert Half et est basée à New York.

Dawn est new-yorkaise, fan invétérée de sport qui aime aussi assister aux concerts de Bruce Springsteen (85 à ce jour). Elle joue au golf, adore ses 12 nièces et neveux, et se considère comme une fine bouche, bien que ce soit son mari qui cuisine et qui possède sa propre entreprise dans le secteur de l’alimentaire.

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