Avoir une ou plusieurs périodes d’inactivité professionnelle peut être source d’angoisse pour les candidats, qui s’imaginent souvent que les recruteurs ne tolèrent pas le vide.

Tout d’abord, il faut savoir qu’en général, un « trou » dans le CV appelle une justification si celui-ci dépasse 6 mois. En-deçà, vous n’avez pas forcément besoin d’apporter d’explication.

Ensuite, le tout est d’avoir une stratégie claire pour justifier ces périodes sans emploi.

Quelle que soit la stratégie adoptée, les bases absolues sont l’honnêteté et la positivité.

Stratégie n°1 : assumer et valoriser !

Quand c’est possible, la meilleure option reste d’assumer pleinement les éventuels trous dans votre curriculum vitae, et d’en extraire le positif. Certes, vous n’avez pas travaillé entre telles et telles dates, mais vous n’avez pas nécessairement été en inactivité totale !

Posez-vous et réfléchissez à ce que ces périodes sans emploi vous ont apporté, comment vous en avez tiré profit, et mettez en valeur cette expérience auprès des recruteurs.

Dans votre CV : sur les plages d’inactivité concernées, résumez brièvement les activités effectuées ( projets de création d'entreprise, bénévolat, formations, voyages etc.), ainsi que les nouvelles compétences et qualités acquises. Par exemple :

  • Pour un congé sabbatique : vous avez voyagé ou avez consacré du temps à une association ? Vous pouvez aisément valoriser l’apprentissage ou le perfectionnement d’une nouvelle langue, la découverte d’une autre culture, la participation à un projet humanitaire, etc.
  • Pour une réorientation professionnelle : avez-vous suivi des formations, étudié pour obtenir un nouveau diplôme, ou participé à des conférences spécialisées, avez-vous participé à un projet de création d'entreprise ? Mettez en valeur votre soif d’apprendre et l’implication que vous mettez ou avez mis dans ce(s) projet(s).
  • Pour un congé parental : trou parmi les plus classiques d’un CV, cette période d’inactivité peut étonnamment « rassurer » les employeurs (…les plus perspicaces !). Votre/vos enfants ont dépassé le stade de la toute petite enfance, vous êtes désormais plus disponible pour reprendre une activité en vous donnant à 100 %. Par ailleurs, vous pouvez sans rougir ajouter certaines qualités à votre CV : sens de l’organisation et de la planification, gestion du stress, etc.

A noter : quelle que soit la raison derrière votre période sans emploi et du "trou" dans le CV, pensez à préciser que vous vous êtes tenus informés des évolutions et nouveautés spécifiques à votre secteur d’activité.

Stratégie n°2 : rester le plus bref possible

Pour des raisons qui vous sont propres, vous préférez ne pas vous étendre sur une ou plusieurs périodes d’inactivité, qui pourraient soulever des interrogations vous mettant dans une posture délicate.

Comment faire dans ce cas pour que "ces trous" ne vous soient pas préjudiciables ?

Plusieurs cas de figure sont à distinguer :

  • Une longue maladie : un arrêt maladie de longue durée ne pourra pas passer inaperçu et nécessite tout de même une explication. Précisez la raison de votre absence sans rentrer dans les détails, et soulignez que vous êtes désormais tout à fait apte à reprendre une activité professionnelle.
  • Des obligations familiales : vous avez arrêté de travailler pour vous occuper d’un proche malade ou invalide ? Là aussi, une mention rapide s’impose, assortie d’une phrase pour rassurer les recruteurs sur votre disponibilité actuelle.
  • Une fin de contrat compliquée : là non plus, il n’est pas conseillé de dissimuler cette information. Les recruteurs pourront facilement procéder à des vérifications. Le licenciement peut faire partie du parcours classique d’un candidat, alors ne le cachez pas.

Dans votre CV : sur les dates concernées, apportez une explication brève et dépassionnée. Au besoin, complétez avec quelques précisions dans la lettre de motivation ou le mail qui accompagnera votre CV.

 

Découvrez nos offres d’emploi

Postulez