Vocabulaire trivial, animaux de compagnie et opinions politiques assumées, sont toujours autant mal vus en 2020.

D’après une étude Accountemps, le département recrutement comptable de Robert Half aux Etats-Unis réalisée dans 28 grandes villes américaines, auprès de 2 800 responsables en poste dans des entreprises comptant au moins 20 collaborateurs, utiliser un vocabulaire trivial, la présence d’animaux de compagnie et les opinions politiques assumées, sont toujours autant mal vus en 2020.

Ainsi, si la quasi-totalité des responsables interrogés (91 %) reconnaissent que les entreprises ont lâché du lest depuis dix ans, certains comportements demeurent néanmoins mal vus, notamment :

  • la grossièreté dans les propos tenus (54 %),
  • le fait d’amener son animal de compagnie au bureau (51 %)
  • l’affichage de pancartes ou de messages politiques (48 %)

En revanche, un tiers des entreprises ne se formalisent pas si les collaborateurs

  • arborent des tatouages visibles (35 %),
  • une tenue sportive ou décontractée (34 %) ou une couleur de cheveux atypique (34 %).

Une évolution imputable, selon les sondés, au relâchement des normes sociétales (59 %) et au souci de s’adapter une masse salariale plus jeune (52%).

Autres enseignements intéressants

  • Un employeur sur trois affirme que le fait d’arborer des piercings atypiques (33 %), de parler de façon familière ou d’utiliser des émojis dans les e-mails (30%) posait problème auparavant, mais devient aujourd’hui plus admissible.
  • Pour deux participants sur cinq, écouter de la musique sans casque (41 %) et regarder en streaming des événements sportifs (39 %) devrait rester formellement interdit au bureau. 
  • Outre l’affichage de pancartes et autres bannières politiques sur le lieu de travail (48 %), les sondés estiment inapproprié le visionnage en streaming d’émissions ou de manifestations à caractère politique (44 %) et les conversations de cette nature (33 %).
  • Parmi les 28 villes américaines visées par l’étude, Charlotte, Denver et Pittsburgh sont celles qui comptent de responsables estimant que leurs entreprises ont lâché du lest.
  • Si les employeurs, en règle générale, expliquent l’évolution des règles du savoir-vivre au bureau avant tout par le relâchement des normes sociétales, les participants à Miami et à Tampa mettent surtout en évidence l’influence de la culture ‘High-Tech’.

Aujourd’hui sur un marché pénurique en termes de candidat, les entreprises, lâchent du lest sur ces questions afin d’attirer et de retenir les collaborateurs, notamment les plus jeunes.
En outre, il existe souvent des règles ou un code de conduite implicites et propres à une entreprise ou à un secteur d’activité. Certes, les collaborateurs doivent se sentir à l’aise, mais il importe, au bureau, d’être respectueux et de faire en sorte que certains comportements ne suscitent pas la distraction ni ne compromettent la réputation professionnelle d’une organisation.

À propos de l’étude Accountemps

L’enquête en ligne a été conçue par Accountemps et menée par un cabinet d’études indépendant. Elle s’appuie sur les réponses apportées par plus de 2 800 responsables en poste dans des entreprises comptant au moins 20 collaborateurs, implantées dans 28 grandes villes américaines. 

 

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