Pertinence des profils, gain de temps et d’argent, rentabilité accrue. La cooptation existe déjà depuis très longtemps et son efficacité n’est plus à prouver.

Focus sur la cooptation et son impact de ce marché sur le recrutement pour cette année.

Où en est-on en matière de cooptation ?

  • Que disent les chiffres ?

La cooptation est un marché en plein essor : c’est ce qu’indiquent les résultats des études Sourcing Cadres « Comment les entreprises recrutent leurs cadres » de l’APEC.

En 2014, l’utilisation de la cooptation des salariés pour obtenir des candidatures s’élevait à 37%. Ce pourcentage a grimpé à 40% en 2016.

En 2014, cette même étude souligne que la candidature du cadre finalement embauché provenait de la cooptation à hauteur de 7%. En 2016, ce pourcentage est resté identique.

L’enquête relative aux facteurs qui influencent les décisions de recrutement, que nous avons menée auprès de 200 DRH en Avril 2016, confirme que les recommandations de l’agence de recrutement ou du réseau personnel arrivent en 3ème position pour les cadres et en 2ème position pour les non-cadres. Derrière le CV/expérience professionnelle et le comportement en entretien.

  • Quels secteurs font appel à la cooptation ?

Toujours d’après l’étude Sourcing Cadres édition 2017 de l’APEC, la cooptation est particulièrement utilisée par les recruteurs des secteurs suivants : activités informatiques (68%) ingénierie – R&D (53%) ou encore industrie automobile, aéronautique et matériels de transport (46%).

  • Quelles entreprises privilégient la cooptation ?

 La cooptation est particulièrement efficace dans les entreprises comptant de 100 à 249 salariés (9% contre 5% dans les entreprises de plus de 1 000 salariés).

Quel avenir proche pour la cooptation ?

L’efficacité et le succès de la cooptation ne se démentent pas. Dans une interview accordée au journal Les Echos, Michelle Goldberger, présidente et fondatrice de The Smartworking Company, déclare qu’en matière de cooptation, « le collaborateur est placé au cœur du dispositif. Au final, ce mode de recrutement permet d’engager les salariés par un biais qui « booste » leur moral ».

En tant que cabinet de recrutement, nous encourageons et incitons depuis longtemps nos candidats à nous recommander des contacts. Comment procédons-nous ? En créant du lien avec nos viviers de candidats pour qu’ils partagent des profils de qualité. Le candidat se sent ainsi valorisé et le cabinet optimise son recrutement.

Justement, à l’heure où la digitalisation ne cesse de prendre de l’ampleur, ce mode de recrutement participatif est promis à un bel avenir. Les réseaux sociaux jouent en faveur de la cooptation : en quelques secondes, les coopteurs peuvent partager les offres et prévenir leur entourage.

 

La cooptation peut-elle créer la rupture ?

L’essor de la cooptation se fera-t-il au détriment des modes de recrutement plus traditionnels ?

La réponse est non. Le CV, l’expérience professionnelle tout comme l’entretien d’embauche sont des prérequis qui priment. De plus, certains secteurs d’activités sont moins enclins à recruter par ce biais (transport/ logistique, formation, chimie, pharmacie et énergies…).

Surtout, si la cooptation devenait le principal moyen de recruter, des tensions et des conflits d’intérêt pourraient apparaître entre les collaborateurs.

Et que dire de la diversité, de la créativité et de l’ouverture au sein de l’entreprise, si des salariés cooptent plusieurs anciens camarades de promotion...

Vous recrutez ? On vous accompagne