La performance d’une entreprise ne se mesure plus seulement par ses résultats économiques. Les conditions de travail, la qualité de l’environnement professionnel et le bien-être des salariés trouvent de plus en plus leur place dans la mesure de la compétitivité d’une entreprise. Légiférée et normée dans le cadre de la RSE « responsabilité sociale des entreprises », la performance sociale devient peu à peu un enjeu majeur. Sur quoi s’appuie la performance sociale ?

Sur quels leviers jouer pour améliorer la performance sociale d’une entreprise ?

Une stratégie de performance sociale réussie est une stratégie cadrée :

  1. Motiver et donner du sens au travail des collaborateurs

    La première clé de la performance sociale est d’arriver à motiver les équipes. Pour cela, il est indispensable que les salariés sachent précisément quel est leur rôle, et comment celui-ci s’inscrit dans la stratégie globale de l’entreprise. L’implication d’un collaborateur passe nécessairement par le fait de donner ou de redonner du sens à son travail. Un grand nombre d’éléments peuvent entrer en ligne de compte :

    A noter : avant de mettre en place des actions concrètes, le plus efficace est de commencer par réaliser des enquêtes auprès des équipes. Cela permet de prendre la température du climat social et de voir quels sont les grands axes de progression.

    • S’assurer que tous les salariés ont une fiche de poste claire et actualisée.
    • Donner du feedback aux collaborateurs : ils doivent savoir où ils en sont, ce qu’ils apportent à l’équipe, et ce qu’ils peuvent améliorer. Il est important de ne pas se limiter au feedback négatif, mais aussi de prendre en compte le besoin de reconnaissance des salariés.
    • Développer un climat de confiance : favoriser le droit à l’erreur, donner de l’autonomie, tenir compte des valeurs individuelles des collaborateurs, etc.
  2. Soigner sa communication

    La communication par la hiérarchie, et par les managers intermédiaires, joue également un rôle crucial dans la performance sociale d’une entreprise. Une communication transparente, qui favorise le dialogue, permettra aux collaborateurs de développer leur confiance en l’entreprise, et leur adhérence à son projet.

    Là aussi l’enjeu est de donner du sens à la stratégie développée, tout en rassemblant les salariés derrière une même ligne directrice.

    Il revient au middle management de créer une culture d’équipe, qui s’inscrira dans la culture globale de l’entreprise. Cela peut notamment passer par des évènements plus ou moins réguliers : séminaires, conventions, business trips, etc. L’idée est de réussir à établir des liens humains durables forts.

  3. Faire compter le temps de présence des salariés

    Les collaborateurs doivent savoir pourquoi ils sont là.

    Cela peut paraître évident, mais le présentéisme (c’est-à-dire une présence au bureau peu, ou pas, productive) est un fléau "bien français" qui se répand. Le salarié fait acte de présence, point.

    La présence à tout prix devient alors complètement contre-productive. Le présentéisme est le symptôme d’un mal-être professionnel certain, la plupart du temps lié à un mauvais climat social.

    Pour lutter contre cette tendance, il est important de mettre en place une structure de travail qui rappelle aux salariés que l’entreprise respecte la frontière entre vie privée et vie professionnelle.

    Le message peut être passé de multiples façons : gestion flexible des horaires de travail avec un système de pointage au besoin, abolition des réunions tôt le matin ou après 18h, aménagement du planning annuel en fonction des contraintes familiales, etc.

  4. Développer et valoriser les compétences

    Un autre pilier de la performance sociale est le développement et la valorisation des talents et expertises au sein de l’entreprise. Si ce n’est pas encore le cas, l’entreprise doit réfléchir à un programme de formation méthodique et ambitieux. Non seulement cela participera au bien-être des salariés, mais c’est également un vrai plus pour l’entreprise :

    • Les collaborateurs peuvent ainsi développer de nouvelles compétences, s’adapter à des bouleversements sectoriels ou environnementaux, ou tout simplement actualiser leurs savoir-faire.
    • De cette façon, l’entreprise participe à l’amélioration du climat social et bénéficie de l’expertise de salariés parfaitement formés
  5. Cadrer sa stratégie

  • Avant toute chose, il sera nécessaire de définir les attentes et objectifs précis de l’entreprise en termes de performance sociale.
  • Dans un second temps, il faudra ensuite réfléchir aux interlocuteurs qui devront agir en regard des divers objectifs identifiés : seulement les cadres dirigeants, et/ou également le middle management, etc.
  • Des actions concrètes pourront alors commencer à être planifiées. Celles-ci devront être assorties d’indicateurs de performance, afin de suivre leurs résultats et, au besoin, d’apporter des ajustements à la stratégie déployée.

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