Paris, le 16 janvier 2023 – Si un tiers des dirigeants prévoit de créer des nouveaux postes en CDI en 2023, 74 % restent inquiets de leur capacité à attirer de nouveaux talents1. Dans un marché de l’emploi caractérisé par une « grande rotation », le cabinet de recrutement spécialisé Robert Half dévoile l’étude complète « Ce que veulent les candidats en 2023 » sur les attentes et aspirations des salariés vis-à-vis de leur employeur actuel ou futur, ainsi que sur leur vision du travail. L’inflation appelée à rester élevée en France en ce début d’année et le contexte d’incertitude internationale placent à nouveau le pouvoir d’achat et par conséquent la question salariale au centre des préoccupations. Mais les enjeux d’équilibre vie pro/vie perso et de sens du travail gagnent aussi du terrain. Cliquez ici pour télécharger l’étude
Focus 18-34 ans : 56 % Focus 45-55 ans : 39 % Si le marché du recrutement reste dynamique, la tendance est à la stabilisation puisque le même sondage mené en mars 2022 avait révélé que 62 % des salariés étaient en recherche active d’emploi ou à l’écoute de nouvelles opportunités, soit une baisse de 16 points. Pour autant, les désirs de changement constatés pendant la crise sanitaire restent forts : parmi les salariés qui prévoient de changer d’emploi dans les six prochains mois, 58 % d’entre eux souhaiteraient changer d’activité ou initier une reconversion professionnelle. Du côté des recrutements, on ne constate pas d’accalmie à ce jour dans la guerre des talents : un tiers des sondés déclare avoir été sollicités par des recruteurs au cours des six derniers mois, soit presque le même niveau qu’en mars 2022 (34 %). « Si nous constatons peut-être les premiers signes de ralentissement du phénomène de « grande rotation », selon les secteurs le vivier de candidats disponibles ou potentiels peut encore tendre à se réduire, avec des salariés qui se dirigent vers de nouvelles aspirations professionnelles et des changements de plan de carrière plus ou moins radicaux. Les recruteurs devront poursuivre leurs efforts en 2023 pour créer de l’attractivité et faire venir les bons talents »déclare Laure Charbonneau, Directrice Robert Half.
Focus 18-34 ans : 84 % Focus 45-55 ans : 70 % Le niveau de satisfaction des salariés reste élevé et stable par rapport à mars 2022 (76 %). Lorsqu’on demande aux salariés sondés les raisons pour lesquelles ils souhaitent rester dans leur entreprise actuelle, c’est le bon équilibre vie pro/ vie perso qui est privilégié par 70 % d’entre eux. Arrivent ensuite une ambiance de travail bienveillante (58 %) et la bonne entente avec son manager/ son équipe (44 %). La régularité des évolutions salariales n’arrive qu’en 6e position et ne concerne que 26 % des sondés. Si le salaire n’a pas de rôle prépondérant dans la rétention des employés, il est le critère n°1 pour ce qui concerne l’attraction des nouvelles recrues : 62 % citent l’augmentation salariale comme première incitation à changer d’entreprise. Le contexte d’inflation renforce la priorité accordée au salaire. Parmi les mesures souhaitées pour faire face à la hausse des prix, 78 % des salariés classent en priorité une hausse des salaires proportionnelle à l’inflation.
Focus 18-34 ans : 36 % Focus 45-55 ans : 48 % Si 50 % des salariés se disent satisfaits de leur salaire actuel, la part de salariés ayant l’impression d’être sous-payés reste importante. Les recruteurs ont donc une carte à jouer au niveau de la rémunération pour attirer de nouveaux talents puisque 71 % des sondés déclarent que le salaire reste le critère numéro un pour rejoindre une entreprise plutôt qu’une autre. Le contexte économique et l’inflation viennent naturellement renforcer cette tendance : 55 % des sondés déclarent se baser sur ce critère pour justifier une demande d’augmentation 20 % sont prêts à faire valoir les propositions salariales d’autres entreprises dans leurs négociations 56 % des salariés sondés déclarent avoir bénéficié d’une hausse de salaire au cours des douze derniers mois 64 % envisagent de demander une augmentation salariale en 2023 70 % des salariés augmentés affirment que leur augmentation était inférieure à 5 %, soit en-dessous du niveau d’inflation
Focus 18-34 ans : 53 % Focus 45-55 ans : 64 % Parmi les critères professionnels sur lesquels les sondés se disent plus exigeants depuis la crise sanitaire, l’équilibre entre la vie pro et perso arrive en première position devant le salaire (53 %) – hormis chez les 18-34 ans qui citent le salaire en critère n°1 –, la flexibilité (43 %), la quête de sens (42%) et le temps de transport (36 %). Si le salaire est déterminant dans le choix d’une entreprise plutôt qu’une autre, c’est aussi le choix d’un meilleur équilibre vie pro/ vie perso qui arrive en deuxième position pour 37 % des sondés (après le salaire en N°1). La situation géographique (32 %), la flexibilité (30 %) et les avantages proposés par l’entreprise (20 %) sont les autres critères qui pourront séduire les candidats et les amener à rejoindre une entreprise plutôt qu’une autre. Attention néanmoins : 40 % des candidats affirment qu’un mauvais contact lors de l’entretien serait pour eux une raison de refuser une offre d’emploi pourtant en adéquation avec leurs compétences. « En dépit du contexte inflationniste, le salaire et les missions ne sont jamais les seuls arguments à mettre en avant auprès des candidats. L’attention des salariés se dirige de plus en plus vers des critères liés au bien-être et à la satisfaction au travail, qui doivent être davantage mis en avant par les recruteurs s’ils veulent tirer leur épingle du jeu. L’attirance pour une entreprise ne se joue pas que sur la prise en compte des avantages comptables ou matériels : ce qui est montré de la culture d’entreprise et la qualité du relationnel, de l’échange, sont aussi des éléments majeurs dans le processus de recrutement »précise Laure Charbonneau, Directrice Robert Half.
Focus 18-34 ans : 39 % Focus 45-55 ans : 44 % Parmi les avantages relatifs à l’équilibre de vie pro/perso, ceux liés à la flexibilité gagnent en importance auprès des salariés. La mise en place de la semaine de 4 jours, au cœur de l’actualité au dernier trimestre 2022, arrive en première position des attentes. Viennent ensuite la flexibilité des horaires (38 %) et l’octroi de jours de congés supplémentaires (32 %). La réduction ou l’aménagement du temps de travail sont aussi des mesures sollicitées par les salariés, avec un attrait pour des initiatives comme la possibilité de partir plus tôt le vendredi après-midi (28 %) ou des journées de travail plus courtes pour un salaire équivalent (26 %).
Ces tendances s’appuient sur l’expertise de terrain des recruteurs de Robert Half et d’un sondage réalisé le 17 novembre 2022 auprès d’un panel représentatif de 1 000 salariés français âgés de 18 à 55 ans. L’enquête complète peut être téléchargée via ce lien : « Ce que veulent les candidats en 2023 » Si vous souhaitez bénéficier de l’éclairage complémentaire d’un expert de Robert Half, veuillez prendre contact avec notre service de presse. Pour accéder au Guide des Salaires Robert Half et aux grilles de salaires actualisées : https://www.roberthalf.fr/grille-salaire
Fondé en 1948, le groupe Robert Half est un pionnier du recrutement spécialisé en CDD, CDI, intérim et management de transition. Il est aujourd’hui leader mondial du marché pour tous les métiers de la finance, comptabilité, juridique, fiscal, ressources humaines, technologie, digital et assistanat. Robert Half possède 300 bureaux dans le monde. Présentes en France depuis 1991, les équipes Robert Half sont réparties sur 5 bureaux, en Ile-de-France, à Lyon et à Aix en Provence. Pour en savoir plus, rendez-vous sur Robert Half.fr et rejoignez-nous sur les réseaux sociaux !
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