Quand on est en recherche active d’emploi, il est courant d’avoir plusieurs candidatures en cours en même temps. Il peut alors arriver de devoir refuser une offre formulée par un recruteur. Comment faire pour avancer élégamment un refus, en laissant une bonne image de vous à l’entreprise en question ?

1. Peser le pour et le contre

Avant de formuler un refus catégorique, il est important de réfléchir aux motivations qui vous conduisent à cette décision. Est-ce le niveau de la rémunération ? Une partie des tâches qui vous seraient confiées ? Le lieu de travail ?

Assurez-vous que les raisons derrière votre refus sont des points non négociables pour le recruteur. Bien souvent, les entreprises sont prêtes à bouger sur certains points du contrat de travail proposé.

Vous avez un doute ou un mauvais feeling ? Plutôt que de refuser directement, prenez le temps d’approfondir votre connaissance de l’entreprise et de l’équipe que vous pourriez rejoindre. Pourquoi ne pas proposer de rencontrer vos futurs collaborateurs pour pouvoir prendre votre décision en bénéficiant d’un maximum d’informations ?

2. Choisir le bon moment

Le timing du refus d’une offre répond à plusieurs impératifs : vous devez prendre en compte à la fois votre stratégie de recherche d’emploi, mais aussi respecter le temps que le recruteur vous a d’ores et déjà consacré. Tant que vous n’avez pas encore d’autres pistes sérieuses, il est plus prudent de ne pas refuser une offre dans la précipitation. Ceci étant dit, vous ne pouvez pas non plus faire traîner trop longtemps votre réponse, vis-à-vis du recruteur, qui doit pouvoir avancer lui aussi. Tout est une condition de dosage.

3. Opter pour le bon canal

Vous avez le choix entre le contact direct (téléphone ou en présentiel) et le mail. L’idéal, surtout si vous êtes allé loin dans le processus de recrutement, est de passer un coup de téléphone. Cela présente l’avantage de favoriser la création d’un véritable échange avec le recruteur et de lui faire comprendre plus facilement les raisons de votre refus.

4. Être sincère

Que ce soit par mail ou de vive voix, il est essentiel d’être le plus honnête possible dans votre refus. Expliquez clairement les raisons de votre choix, c’est toujours appréciable pour le recruteur.

Par contre, restez bref. Pas la peine de vous étendre sur les conditions mirobolantes que l’on vous offre ailleurs, ou d’être blessant dans les raisons invoquées.

A noter : si vous aviez été recommandé par quelqu’un au sein de l’entreprise, donnez-lui la même explication qu’au recruteur. Il est important de rester cohérent et que tout le monde ait la même version.

5. Ne pas oublier la courtoisie élémentaire

Quand on refuse une offre, le minimum absolu est d’être poli. Le recruteur doit vous quitter sur une bonne impression, même si la collaboration ne se fera pas.

Commencez par le remercier du temps qu’il vous a consacré. Trouvez une formule pour valoriser l’échange que vous avez eu, et montrez-vous empathique quant au désagrément que votre refus pourrait causer.

6. Être le plus professionnel possible

Quelle que soit la raison derrière votre refus, vous ne devez jamais parler en mal de l’entreprise. Evitez également d’ébruiter votre ou vos éventuels refus. En effet, répandre ce genre d’informations peut vite revenir aux oreilles du recruteur. Inutile de vous griller auprès de l’entreprise en question.

7. Garder contact

Finissez votre refus en laissant une porte ouverte. On ne sait jamais de quoi l’avenir professionnel sera fait, il n’est pas à exclure que votre chemin et celui du recruteur se recroisent, comme collaborateur, client, ou prestataire, etc. Proposer de garder contact contribue à un refus élégant, tout en cultivant votre réseau professionnel.

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